Le poète dissident Peyman Farahavar, originaire de la province de Gilan en Iran, vient d’être condamné à mort pour « rébellion » et « guerre contre Dieu ».
Il avait pris la défense d’agriculteurs évincés de leurs terres dans sa province, et prôné la justice sociale. Il avait aussi protesté contre la déforestation et la destruction de l’environnement. Il avait exprimé ses positions dans ses poèmes politiques.
Peyman Faravahar, vendeur de fruits, est aussi père d’un enfant de dix ans.
Il a été arrêté à Racht en août 2024 et soumis à un interrogatoire au cours duquel il a été soumis à la torture, pendant plusieurs jours, avant d’être transféré à la prison de Lakan où il est actuellement détenu.
Peyman Faravahar est privé d’accès aux soins intensifs nécessités par son état de santé, qui s’est détérioré gravement.
Nous, PEN Club français Cercle littéraire international condamnons avec la plus grande vigueur le traitement réservé au poète Peyman Faravahar. Il s’insurge face à la condamnation à mort qui vient d’être prononcée. Il s’agit d’une peine d’une cruauté inouïe. La liberté d’écrire est un droit humain imprescriptible.
Nous demandons instamment au gouvernement français de tout mettre en œuvre pour que la peine de mort prononcée contre Peyman Faravahar soit annulée et sa vie sauvée.
Le PEN Club français – Cercle littéraire international