Rendez-vous samedi 17 février à 19h30 au bar du Lieu Unique pour la traditionnelle soirée contre la censure !

Cette soirée invite à la découverte de textes méconnus, voire inconnus car censurés lors de leur parution. Lus dans leur langue originale par des auteur·ices présent·es à Atlantide, les textes interdits prennent une dimension particulièrement émouvante, portant des échos du monde au cœur du festival.

Temps fort de la manifestation depuis sa création, ce rendez-vous prend place dans un lieu vivant, espace de liberté et d’échange : le bar du Lieu Unique. Ainsi, en partageant un verre, les conversations s’enchaînent autour de ce droit, pilier de la liberté d’expression, qu’est la liberté d’écrire, trop souvent malmenée partout dans le monde.

Cette année, la soirée est dédiée à l’autrice turque Pinar Selek qui nous fait l’honneur de sa présence. Sous la menace d’une condamnation à perpétuité, elle vit désormais en exil en France où elle a publié plusieurs livres, fictions, contes, essais et articles.

En savoir plus sur Pinar Selek : https://www.atlantide-festival.org/auteur/pinar-selek/

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Coproduction La Cité des Congrès de Nantes et le lieu unique (officiel)

En partenariat avec le Pen Club français

En souvenir de cette soirée
quelques photos qui mettent en évidence l’enthousiasme des participants :

Pinar SELEK nous en parle :

La vie a plus d’imagination que nous, dit-on. C’est plus que vrai. Elle nous fait d’ énormes surprises. Et de temps en temps, surgit chez nous une force magique qui peut créer d’énormes miracles, comme la vie. Oui, de temps en temps nous sentons la vie qui surgit en nous : vie qui résiste. Je l’ai ainsi senti au Festival Atlantide de Nantes, festival le plus transnational de la planète, qui a réuni multiples sorcières du monde entier. En plus, ces sorcières m’ont accueillie à bras ouverts. J’y ai atterri par le tapis volant du PEN Club dont je fais partie depuis plus de 20 ans et qui tisse autour de moi un réseau fou, difficile à défaire ! Bref, dès que j’ai participé au Festival Atlantide, il s’est passé un énorme tremblement. La réunion de ces forces magiques a fait son effet chimique : on a senti toutes et tous ensemble que nous pouvions transformer la planète en poésie. Surtout dans la soirée qui était dédiée, à travers moi, aux écrivain.es qui luttent contre la censure, il s’est passé un truc qui ressemblait à un coup de folie, un coup d’émancipation, d’une capacité de tout voir… C’est bon, je ne vais plus lâcher ces sorcières… Plus lâcher cette énorme folie !